Lexique des commentaires de Genèse 1, 1
Cet article est une note concernant les termes techniques utilisés dans les commentaires de Genèse 1, 1 introduits par l’article Genèse 1, 1 Bereshit.
Arkhế: Ce mot est aussi le premier mot du livre de la Genèse dans la traduction grecque de la Septante. Comme nous le verrons, la signification du mot arkhế est complexe et beaucoup d’auteurs nous fournissent des exemples de son utilisation dans plusieurs domaines. Arkhế, selon le contexte, peut donc assumer différentes significations: commencement (dans le temps), début (du chemin), origine (de ce qui est engendré), fondement (de ce qui est construit), modèle (de ce qui est formé), principe, élément, point de départ (de ce qui est appris), etc. Nous retrouvons, donc, dans le Commentaire à l’évangile selon Jean, une des premières identifications de arkhế avec la Sagesse divine exprimée par le lógos créateur.
Lógos: Le mot lógos provient de la racine leg/log qui signifiait à l’origine rassembler, cueillir, choisir et a ensuite évolué vers le sens de raconter, parler. Ainsi, à l’idée de proférer une parole est associé le fait que cette parole manifeste un certain choix, une énumération qui est le résultat d’un procédé qui a rassemblé, choisi, réuni, une liste de choses. Cette parole est donc l’expression d’une opération, d’une certaine raison et logique. Ce qui est logique, relatif donc au lógos, est en même temps un énoncé et un énoncé qui soit conforme à la raison. C’est ainsi que dans la philosophie grecque et chez d’autres Pères de l’Eglise, on a pu parler de spermatikoi logoi, c’est à dire ce qui exprime la raison d’être d’une chose, ce qui la détermine à être ce qu’elle est et en constitue donc l’origine et la cause. Le mot lógos est donc expression de la σοφία, du savoir, de la sagesse.
La Parole de Dieu est engendrée par lui, éternellement, comme le Père engendre le Fils, mais un Fils coéternel à lui et de même substance (ousia) que lui, nous expliquent les pères grecs et les conciles. D’après l’évangile selon saint Jean, c’est par le lógos que tout a été créé, ce lógos, s’est fait chair et nous avons vu sa gloire en Jésus Christ, Fils de Dieu, Parole, Verbum, éternellement engendré par lui.
Génesis: Le mot génesis, genèse, vient de la racine gen que nous retrouvons dans les mots français générer, gène, engendrer. Le mot ἐγένετο egéneto è l’aoriste 2 medio-passif du verbe gígnomai, formé sur la racine gen, avec la signification de venir à l’être, naître, être engendré, devenir. D’où la traduction de egéneto, proche étymologiquement de la racine gen par “fut généré” au sens de vint à l’être, advint, fut. Ce verbe peut aussi être traduit tout simplement par le verbe être. Ce mot est récurant dans la traduction grecque de la Genèse de la Septante où il traduit l’hébreu וַיְהִי-כֵן (vayehy-ken) “… et cela fut” dans les séquences où tous les êtres sont créées comme, par exemple : “Dieu dit que la lumière soit et la lumière fut” (Genèse 1, 3). Aussi l’évangile de Jean (1, 3) rappelle que “tout a été généré par Lui”, πάντα δι’ αὐτοῦ ἐγένετο (pánta di’autoũ egéneto).
Principium: ce mot est utilisé dans la traduction latine de la bible, appelée Vulgata, pour traduire le mot grec arkhế. En latin aussi on essayera de reporter sur ce mot les spéculations sur les différentes significations du mot grec arkhế. On conservera surtout celles qui nous parlent d’un commencement dans le temps ou d’un commencement logique, d’un principe dans les actions, de principes dans la conception du monde et de la vie, comme dans le cas de principes moraux. Mais, aussi on pourra conserver la nuance qui se réfère à quelque chose de principal, de premier et prioritaire dans une hiérarchie aussi bien d’ordre logique que dans la société. En latin on peut utiliser un mot de même racine “principia” (pluriel de principium) pour parler des principes qui gouvernent nos pensées et des princes (principes pluriel de princeps) qui gouvernent ce monde. Tous se réfère à l’idée de principal, premier dans l’importance et l’origine et première place dans le temps et la causalité.
Verbum est le mot latin utilisé pour traduire lógos. Ce mot qui signifie verbe, parole, comme déjà expliqué au sujet de lógos, doit être compris dans le contexte comme parole qui est expression de la sagesse, du savoir de Dieu, parole en qui se trouve la raison et le principe de tout ce qui est, car par lui tout est venu à l’être.
GENESE, chapitre 1, versets 1 et 3
1,1 בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ
᾿Εν ἀρχῇ ἐποίησεν ὁ θεὸς τὸν οὐρανὸν καὶ τὴν γῆν.
Traduction du texte grec: Dans arkhế fit Dieu le ciel et la terre.
1,3 וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר.
καὶ εἶπεν ὁ θεός Γενηθήτω φῶς. καὶ ἐγένετο φῶς.
Et Dieu dit: “Que la lumière soit générée. Et la lumière fut générée.
EVANGILE selon saint Jean, chapitre 1, versets 1-4
1,1 Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν θεόν, καὶ θεὸς ἦν ὁ λόγος.
Dans arkhế était le lógos et le lógos était auprès de Dieu et le lógos était Dieu.
In principio erat Verbum et Verbum erat apud Deum et Deus erat Verbum
2 οὗτος ἦν ἐν ἀρχῇ πρὸς τὸν θεόν.
Celui-ci était dans arkhế auprès de Dieu.
hoc erat in principio apud Deum
3 πάντα δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ χωρὶς αὐτοῦ ἐγένετο οὐδὲ ἕν. ὃ γέγονεν
Toutes choses sont venues à l’être par lui, et en dehors de lui pas une seule [chose] de ce qui est venu à l’être n’a été générée [des variantes textuelles sont à signaler pour ce verset]
omnia per ipsum facta sunt et sine ipso factum est nihil quod factum est
4 ἐν αὐτῷ ζωὴ ἦν, καὶ ἡ ζωὴ ἦν τὸ φῶς τῶν ἀνθρώπων·
en lui était vie et la vie était la lumière des hommes:
in ipso vita erat et vita erat lux hominum
5 καὶ τὸ φῶς ἐν τῇ σκοτίᾳ φαίνει, καὶ ἡ σκοτία αὐτὸ οὐ κατέλαβεν.
et la lumière apparaît dans les ténèbres et les ténèbres ne peuvent pas la comprendre [aussi: saisir ou arrêter].
et lux in tenebris lucet et tenebrae eam non conprehenderunt.
Aristote sur Arkhế:
Métaphysique 5, 1012b 34 – 1013a 24
[1012b][34] Ἀρχὴ λέγεται ἡ μὲν ὅθεν ἄν τις τοῦ πράγματος [35] κινηθείη πρῶτον, οἷον τοῦ μήκους καὶ ὁδοῦ ἐντεῦθεν μὲν αὕτη ἀρχή, ἐξ ἐναντίας δὲ ἑτέρα·
Est dit arkhế ce à partir de quoi quelque chose d’un objet peut être mû d’abord, comme là où commence la ligne ou le chemin il y a un arkhế et du côté opposé un autre [arkhế ].[1013a][1] ἡ δὲ ὅθεν ἂν κάλλιστα ἕκαστον γένοιτο, οἷον καὶ μαθήσεως οὐκ ἀπὸ τοῦ πρώτου καὶ τῆς τοῦ πράγματος ἀρχῆς ἐνίοτε ἀρκτέον ἀλλ’ ὅθεν ῥᾷστ’ ἂν μάθοι·
Ce à partir de quoi chaque chose peut devenir la plus accomplie (κάλλιστα), comme par exemple dans l’apprentissage parfois il ne faut pas commencer par le premier et le commencement de la chose mais par où on peut apprendre plus facilement.ἡ δὲ ὅθεν πρῶτον γίγνεται ἐνυπάρχοντος, οἷον ὡς πλοίου [5] τρόπις καὶ οἰκίας θεμέλιος, καὶ τῶν ζῴων οἱ μὲν καρδίαν οἱ δὲ ἐγκέφαλον οἱ δ’ ὅ τι ἂν τύχωσι τοιοῦτον ὑπολαμβάνουσιν·
ce qui est engendré en premier à partir de quelque chose dans laquelle il subsiste (ἐνυπάρχοντος), par exemple comme la quille d’un bateau et les fondations d’une maison, et [principe] des animaux, certains peuvent comprendre le cœur, d’autres le cerveau ou ce qui est semblable.ἡ δὲ ὅθεν γίγνεται πρῶτον μὴ ἐνυπάρχοντος καὶ ὅθεν πρῶτον ἡ κίνησις πέφυκεν ἄρχεσθαι καὶ ἡ μεταβολή, οἷον τὸ τέκνον ἐκ τοῦ πατρὸς καὶ τῆς μητρὸς καὶ ἡ μάχη [10] ἐκ τῆς λοιδορίας·
ce qui est engendré en premier à partir de quelque chose dans laquelle il ne subsiste pas et à partir de quoi a origine [son] mouvement et son changement en premier selon la nature, comme l’enfant [provient] du père et de la mère et le combat de l’offense.ἡ δὲ οὗ κατὰ προαίρεσιν κινεῖται τὰ κινούμενα καὶ μεταβάλλει τὰ μεταβάλλοντα, ὥσπερ αἵ τε κατὰ πόλεις ἀρχαὶ καὶ αἱ δυναστεῖαι καὶ αἱ βασιλεῖαι καὶ τυραννίδες ἀρχαὶ λέγονται καὶ αἱ τέχναι, καὶ τούτων αἱ ἀρχιτεκτονικαὶ μάλιστα.
Ce par le libre choix duquel se meut ce qui est mû et change ce qui est en changement, comme les princes pour la ville, les dynasties, les rois, les tyrans sont appelés princes (ἀρχαὶ) [le mot princes se dit “principes” en latin] et les arts (τέχναι, techniques) parmi lesquels surtout les “arkhi“-tecturales.
Voici plusieurs mots composés à partir du mot ἀρχὴ: ἀρχαὶ les chefs d’un ville, aussi dans les langues latines on retrouve la même proximité entre le mot principe et le mot “princeps”, c’est à dire prince, celui qui est à la tête, d’une ville, d’un royaume. Et aussi dans certains noms de sciences dont l’architecture.
Ἔτι ὅθεν γνωστὸν τὸ πρᾶγμα [15] πρῶτον, καὶ αὕτη ἀρχὴ λέγεται τοῦ πράγματος, οἷον τῶν ἀποδείξεων αἱ ὑποθέσεις.
En plus, ce à partir de quoi une chose est connaissable, ceci aussi est dit arkhế, comme les hypothèses [sont les principes sur lesquels se basent] les démonstrations.Ἰσαχῶς δὲ καὶ τὰ αἴτια λέγεται· πάντα γὰρ τὰ αἴτια ἀρχαί. Πασῶν μὲν οὖν κοινὸν τῶν ἀρχῶν τὸ πρῶτον εἶναι ὅθεν ἢ ἔστιν ἢ γίγνεται ἢ γιγνώσκεται·
Il y a aussi autant [de façons de dire arkhế] qu’il y a de causes car toutes les causes sont des arkhaí. De tous ceux-ci [ces différentes façons de dire arkhế], donc, ce qui est commun aux arkhaí est d’être le premier à partir d’où [quelque chose] vient à l’être ou bien est connue;τούτων δὲ αἱ μὲν ἐνυπάρχουσαί εἰσιν αἱ δὲ [20] ἐκτός. Διὸ ἥ τε φύσις ἀρχὴ καὶ τὸ στοιχεῖον καὶ ἡ διάνοια καὶ ἡ προαίρεσις καὶ οὐσία καὶ τὸ οὗ ἕνεκα· πολλῶν γὰρ καὶ τοῦ γνῶναι καὶ τῆς κινήσεως ἀρχὴ τἀγαθὸν καὶ τὸ καλόν.
de ceux-ci certains sont subsistants (ἐνυπάρχουσαί) [dans la chose elle-même] d’autres à l’extérieur. Pour cela la nature (φύσις) est un principe et aussi l’élément, la pensée, le libre choix, l’ousia et ce à cause de quoi [quelque chose est, ou bien: dont elle est le but]. En effet, pour beaucoup de choses principe du connaître et du mouvement sont le bien et le beau.
Dans la cosmologie classique, les astres, les planètes sont appelé les dieux visibles. Nous retrouvons cette vision du monde aussi chez Aristote, qui en cherchant l’objet final de la philosophie première, l’être séparé, éternel et immobile, origine de tout mouvement, nous parle aussi des êtres séparés, éternellement en mouvement, mus par celui-ci et les appelle également dieux. Cette appellation peut paraître surprenante et apparemment contredire le monothéisme propre à Philon. Mais, il ne s’agit que d’un emprunt à la cosmologie classique et à la conception des astres créés éternellement par Dieu pour présider à l’ordre du cosmos (kosmos en grec signifie aussi ce qui est bien ordonné, bien disposé). Voir à ce sujet l’autre ouvrage de Philon sur l’éternité du monde, qui, tout en affirmant un seul Dieu créateur et unique, maintient que cette création et la subsistance du monde est voulue éternellement par Dieu. Nous trouverons une approche similaire aussi chez Averroès (Ibn Rushd), lorsqu’il défend les idées des philosophes et d’Aristote en particulier sur l’éternité du monde, en expliquant que le fait d’affirmer un monde éternel n’enlève rien à l’acte créateur de Dieu qui veut éternellement ce monde et lui donne vie. Le monde reste donc une créature et non un dieu, au sens de dieu créateur.
Aristote sur le ciel et les planètes.
Pour le lien entre le temps et le mouvement (pas de temps sans mouvement, voir Aristote, Physique, livre 4, chapitres 10-14)
Physique 4, 11, 218b 34 – 219a 1
… φανερὸν ὅτι οὐκ ἔστιν ἄνευ κινήσεως καὶ μεταβολῆς [219a] χρόνος.
… il est manifeste que sans mouvement et changement il n’y a pas de temps.
Métaphysique 12, 7, 1073a 36-1074b 14
ἓν ἄρα καὶ λόγῳ καὶ ἀριθμῷ τὸ πρῶτον κινοῦν ἀκίνητον ὄν: καὶ τὸ κινούμενον ἄρα ἀεὶ καὶ συνεχῶς: εἷς ἄρα οὐρανὸς μόνος.
Le premier étant qui meut en étant immobile est un par le logos et par le nombre; et donc aussi ce qui est mû [est mû] toujours et continuellement; donc, aussi le ciel est un et un seul.
[1074b] [1] παραδέδοται δὲ παρὰ τῶν ἀρχαίων καὶ παμπαλαίων ἐν μύθου σχήματι καταλελειμμένα τοῖς ὕστερον ὅτι θεοί τέ εἰσιν οὗτοι καὶ περιέχει τὸ θεῖον τὴν ὅλην φύσιν.
[cela] a été transmis à la postérité sous forme de mythe par les anciens et les très anciens, que ceux-ci sont des dieux et que le divin entoure l’ensemble de la nature.τὰ δὲ λοιπὰ μυθικῶς ἤδη προσῆκται πρὸς τὴν πειθὼ τῶν πολλῶν καὶ [5] πρὸς τὴν εἰς τοὺς νόμους καὶ τὸ συμφέρον χρῆσιν: ἀνθρωποειδεῖς τε γὰρ τούτους καὶ τῶν ἄλλων ζῴων ὁμοίους τισὶ λέγουσι, καὶ τούτοις ἕτερα ἀκόλουθα καὶ παραπλήσια τοῖς εἰρημένοις,
Le reste a été ajouté à la façon des mythes par la suite, pour la persuasion du grand nombre, pour proclamer des lois et en profiter. Ils disent que ceux-ci [les dieux] sont de forme humaine et semblables à certains autres animaux et d’autres choses conformes à celles-ci et proches de ce qui a été dit;ὧν εἴ τις χωρίσας αὐτὸ λάβοι μόνον τὸ πρῶτον, ὅτι θεοὺς ᾤοντο τὰς πρώτας οὐσίας εἶναι, θείως ἂν εἰρῆσθαι [10] νομίσειεν, καὶ κατὰ τὸ εἰκὸς πολλάκις εὑρημένης εἰς τὸ δυνατὸν ἑκάστης καὶ τέχνης καὶ φιλοσοφίας καὶ πάλιν φθειρομένων καὶ ταύτας τὰς δόξας ἐκείνων οἷον λείψανα περισεσῶσθαι μέχρι τοῦ νῦν. ἡ μὲν οὖν πάτριος δόξα καὶ ἡ παρὰ τῶν πρώτων ἐπὶ τοσοῦτον ἡμῖν φανερὰ μόνον. [15]
parmi ceux-là si quelqu’un, laissant tomber le reste, prend seulement le premier, c’est-à-dire qu’ils considèrent que les premières ousiai [les premiers êtres] sont des dieux, on pourra estimer que cela a été dit divinement; et que, probablement, plusieurs fois pour autant que possible chaque art et philosophie ayant été retrouvée et à nouveau perdue, ces mêmes opinions de ceux-là [les anciens] ont survécu comme vestiges jusqu’à maintenant. Donc, l’opinion des ancêtres et celle qui était auprès des premiers, nous est manifeste seulement dans cette mesure.
Aristote sur les causes
1. τρόπον αἴτιον λέγεται τὸ ἐξ οὗ γίγνεταί τι ἐνυπάρχοντος (Phys. 194b 24). Ce à partir d’ou et en quoi elle est engendrée (le bronze de la statue, cause matérielle)
2. Ἄλλον δὲ τὸ εἶδος καὶ τὸ παράδειγμα, τοῦτο δ’ ἐστὶν ὁ λόγος ὁ τοῦ τί ἦν εἶναι καὶ τὰ τούτου γένη (Phys. 194b 26). Autre cause est l’eidos et le paradigme, ceci est le lógos, celui du qu’est-ce qu’était l’être et le genre de celui-ci. (C’est l’essence qui définit quelque chose (pour l’octave en musique c’est le rapport de deux à un, “cause formelle” si l’on traduit εἶδος par forme, sinon “cause essentielle”).
3. Ἔτι ὅθεν ἡ ἀρχὴ τῆς μεταβολῆς ἡ πρώτη ἢ τῆς ἠρεμήσεως (Phys. 194b 29).Et encore le premier principe du mouvement ou du repos. (l’auteur d’une décision est cause du changement, des actes qui ont été accomplis, cause efficiente)
4. Ἔτι ὡς τὸ τέλος· τοῦτο δ’ ἐστὶν τὸ οὗ ἕνεκα, οἷον τοῦ περιπατεῖν ἡ ὑγίεια· διὰ τί γὰρ περιπατεῖ (Phys. 194b 34). Ensuite, en tant que but (τέλος finalité): ceci est la cause de quelque chose, comme la santé l’est du fait de se promener: pour quoi, en effet on se promène. (la santé est le but de la promenade, cause finale).